par 
Il est certainement l’un des Fennecs qui étaient les plus en réussite la saison écoulée. Houssem Aouar (14 capes pour 5 buts) a pu revenir à un certain niveau en signant à Al Ittihad FC en Arabie saoudite l’été dernier. Pour sa première saison là-bas, il a pu décrocher le doublé coupe-championnat. Malgré ces deux lignes ajoutées à son palmarès, le milieu de terrain assure que le plus grand succès pour lui serait de remporter un trophée avec l’équipe nationale. Et cela pourrait se faire dès la CAN 2025 qui se tiendra au Maroc l’hiver prochain.
Par Mohamed Touileb
Aouar veut garder la motivation et estime que les Verts sont bien armés pour aller ramener quelque chose de chez les voisins lors de la CAN 2025 qui se tiendra du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. «D’abord, il y a la CAN qui arrive au Maroc. J’ai le sentiment que c’est une compétition qui sera très suivie. Pour nous, l’objectif est simple : on veut gagner. À nous de bien se préparer et d’être en forme au bon moment», se projette le joueur de 26 ans.
« Je pense qu’on a une bonne équipe »
Même si les Fennecs restent sur un revers un peu inquiétant face à la Suède (4-3 après avoir été menés 4-0), l’ancien pensionnaire de l’Olympique Lyonnais ne semble pas particulièrement préoccupé par l’impact que pourrait avoir cette contre-performance. «Ce genre de défaite, même si on préfère gagner, ça nous apprend des choses sur notre équipe», estime-t-il.
Aouar part d’un sentiment global. Lui qui a débarqué du temps de Djamel Belmadi alors que l’EN n’était pas vraiment sur une courbe ascendante sur le plan des résultats. A présent, El-Khadra parvient à retrouver une certaine confiance sous les ordres de Vladimir Petkovic qui affiche un bilan de 10 victoires, 2 nuls et 2 défaites.
Cette copie et l’environnement autour de la sélection suffisent pour enthousiasmer Aouar, qui indique que «clairement. Aujourd’hui, le plus grand objectif de ma carrière c’est de gagner un titre avec l’Algérie. Ça serait le graal. Je pense qu’on a une bonne équipe. La sélection se porte bien. On est ambitieux, on a un coach (Vladimir Petkovic) qui nous donne de la confiance. On a une Fédération qui avance dans le bon sens. Maintenant, c’est à nous sur le terrain de tout donner pour le peuple, le pays».
Physiquement, le corps tient mieux
Il reste maintenant à savoir quel impact pourrait avoir Aouar dans le parcours des Guerriers du Désert lors des échéances à venir. D’autant plus qu’il reste un joueur assez exposé aux blessures. Cependant, pour l’exercice écoulé, il a pu passer bien plus de temps sur les pelouses (près de 2800 minutes soit l’équivalent de 31 matchs complets) en club avec une donnée médicale (2 blessures musculaires seulement) bien plus rassurante.
«Pour être honnête, je ne me suis jamais senti aussi fort physiquement. […] Les deux dernières saisons, j’ai été freiné par les blessures, mais j’ai l’impression que c’est derrière moi», estime l’ex-pensionnaire de l’AS Rome. Après, on peut tout de même rappeler qu’il a été contraint de faire l’impasse sur les rassemblements de novembre et mars avant de revenir pour le stage de juin. Avec Al-Ittihad, il a pris part à 34 matchs pour 13 buts marqués et 4 passes décisives. Ces performances alimentent-elles une envie de revenir en Europe ? «Franchement, je ne suis fermé à rien du tout. Tout peut se passer dans le football», lâche Aouar qui est, il faut le rappeler, sous contrat avec les Saoudiens jusqu’à juin 2028.
M.T.
