28 octobre 2025

Gouiri ne sera pas de la partie

La récidive n’était pas un bon signe en soi. Amine Gouiri s’est (à nouveau) déboité l’épaule droite lors du match Algérie – Ouganda après s’être pris le portier ougandais, sorti pour boxer de plein fouet le ballon dans les airs. Si ce choc n’a pas engendré de commotion cérébrale, l’articulation a subi un traumatisme pour la seconde fois après celui survenu le 14 septembre dernier contre le FC Lorient. Examens approfondis effectués après son retour à Marseille, l’attaquant a décidé d’opter pour l’opération, une des deux options qui étaient sur la table. Avec une indisponibilité envisagée de 3 mois, il doit renoncer à la CAN 2025 (21 décembre 2025 – 18 janvier 2026).

Par Mohamed Touileb

A la base, les échos n’étaient pas vraiment bons pour ce qui est de sa blessure.. En effet, La Provence, quotidien français, indiquait que «le corps médical aurait proposé deux options : soit un travail sur quatre semaines pour essayer de remettre les choses en place, soit une opération».

Gouiri a opté pour la formule sûre

Ainsi, s’il avait décidé d’opter pour la première formule, premier protocole, Gouiri pouvait manquer le rassemblement de novembre et espérer être apte (on ne sait pas dans quelle forme) pour la CAN 2025. Toutefois, si jamais sa décision était de passer sur le billard, ses chances d’être apte pour la CAN 2025 devenaient nulles.

Après une ultime entrevue vendredi avec l’entraîneur Roberto De Zerbi mais aussi le staff médical marseillais, l’Algérien a fini par privilégier l’intervention chirurgicale. C’était à envisager parce que – dans tous les cas – l’OM n’aurait pas bénéficié de ses services durant la CAN 2025. Ce n’est donc pas un demi-préjudice pour les Phocéens. D’ailleurs, à propos de sa blessure avec l’EN, le coach De Zerbi a assuré ne pas être «en colère contre la sélection d’Algérie, car c’est une blessure d’origine traumatique et cela fait partie du football. Je suis désolé pour Gouiri car c’est un joueur unique, avec des qualités uniques, et un bon garçon».

Le meilleur compromis

Après, on peut penser que le choix de Gouri reste le meilleur compromis pour la suite de la saison. L’opération devrait remédier d’une manière définitive au problème. Jouer avec la gêne et la crainte de se re-blesser à chaque contact rude avec une épaule fragile n’aurait pas été évident. Cela amoindrit forcément le rendement avec la peur d’aller au contact et disputer les duels aériens.

De plus, arriver avec une épaule qui peut se déboiter d’un moment à l’autre en Coupe du monde, qui reste une étape majeure en carrière, n’est pas un idéal. A partir de ce moment, si la CAN 2025 et la Coupe du monde 2026 sont mises sur la balance, c’est disputer le Mondial avec la plénitude des capacités qui est le meilleur compromis. Maintenant, il reste à Vladimir Petkovic de lui trouver un remplaçant sur son échiquier. Ça – en revanche – c’est une autre paire de manches même si – il faut le relever – Farès Chaïbi et Mohamed Amine Amoura peuvent tenir son rôle.

M.T.

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