29 octobre 2025
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Le joueur assure que le malentendu avec le sélectionneur est consommé

Chaïbi – Petkovic : Le calumet de la paix

Lors du dernier rassemblement de l’équipe nationale en novembre, Farès Chaïbi faisait son retour après avoir été écarté de trois regroupements de suite (juin – septembre – octobre). Dans nos colonnes, on avait évoqué des tensions avec le sélectionneur Vladimir Petkovic. Le milieu offensif n’a pas nié l’existence d’un différend mais assure, dans un entretien accordé à la Fédération algérienne de football (FAF), que la relation est repartie sur de nouvelles bases. Extraits.

Par Mohamed Touileb

Petkovic a tout fait pour que le quiproquo reste en interne. Mais on a bien su qu’il y avait quelque chose d’anormal entre le coach des Verts et le milieu offensif de l’Eintracht Francfort car il a toujours livré des arguments incohérents pour justifier l’absence du joueur de ses trois dernières listes.

La gestion humaine de Petkovic

Quand Chaïbi était en forme en fin de saison dernière, le Bosnien ne l’avait pas pris pour la date FIFA de juin. Même chose pour septembre alors que l’ancien pensionnaire du Toulouse FC avait fait une pré-saison remarquable. Paradoxalement, Chaïbi a fait son comeback chez les Fennecs alors que sa courbe footballistique est fluctuante et qu’il a perdu sa place de titulaire (9 titularisations en 20 matchs pour 2 buts seulement). On est, par exemple, loin de ce que montre son acolyte égyptien Omar Marmousch qui compile 18 pions et 12 offrandes en 24 apparitions (22 fois dans le onze de départ).

Chaïbi est revenu sur ses rapports avec Petkovic en déclarant que «c’était un malentendu». Par ailleurs, l’ex-Toulousain dit être «très reconnaissant envers le coach pour m’avoir fait revenir dans cette équipe, même si je traverse une période compliquée en club. Avoir un entraîneur qui nous soutient dans ces moments est très important». On peut voir que le successeur de Djamel Belmadi accorde beaucoup d’importance à l’aspect humain et psychologique dans ses liens avec ses joueurs.

Motivé pour l’avenir

Le fait de retrouver l’EN lui a fait un peu de bien puisqu’il a pu marquer son premier but en Bundesliga après le stage. «Être de retour avec les Verts, c’est une grande joie pour moi. L’Algérie, c’est mon pays, et chaque fois que j’ai l’opportunité de porter ce maillot, c’est une fierté immense. L’Algérie, c’est mon pays, c’est tout chez moi. Je suis 100 % algérien ! J’ai toujours tout donné pour cette équipe et je le ferai jusqu’à la fin de ma carrière internationale, incha’Allah», reconnaît-il. A présent, Chaïbi espère préserver sa place chez El-Khadra pour les rendez-vous à venir. Surtout qu’il y a la possibilité de disputer la Coupe du monde 2026. Ce qui serait remarquable pour un joueur de 22 ans. Mais, avant cela, il y a la CAN 2025 au Maroc pour laquelle l’Algérie est qualifiée. Chaïbi est motivé pour en découdre. «Maintenant que nous nous sommes qualifiés pour la CAN, notre objectif est clair : se qualifier pour la Coupe du monde 2026. C’est le rêve de tout joueur, et je ferai tout pour aider l’équipe à atteindre cet objectif», indique-t-il. Tout reste à faire pour celui qui doit retrouver son efficacité en club s’il veut que Petkovic le garde sur son échiquier lors des mois à venir.

M.T.

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