La pression n’est pas retombée. Les prestations de l’Equipe nationale lors de la date FIFA de septembre contre le Botswana et la Guinée n’ont pas rassuré grand monde. Étaient pointés du doigt certains choix du sélectionneur Vladimir Petkovic. Face à cet « alarmisme », le driver des Verts devra certainement se remettre en question pour essayer de présenter un jeu plus séduisant. Et il y aura des têtes qui vont tomber ou faire – dans le meilleur des cas – un tour sur le banc.
Par Mohamed Touileb
Le temps s’est écoulé mais les appréhensions persistent. L’EN va se remettre dans le bain dès octobre prochain pour deux sorties importantes face à la Somalie et l‘Ouganda afin d’acter – d’une manière définitive – la présence en Coupe du monde 2026 qui sera la cinquième toutes éditions réunies pour l’Algérie après 1982, 1986, 2010 et 2014.
Zerrouki, Benrahma et Belaïli en danger
Entre-temps, un homme devra revoir les plans. Il s’agit de Vladimir Petkovic qui ne pourra certainement pas se contenter seulement de poinçonner le billet pour le Mondial des Amériques qu’abriteront, l’été prochain, les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. En effet, les Algériens veulent que les Fennecs assurent et rassurent sur leur capacité à se sublimer et séduire dans le contenu qui a été franchement mauvais lors des deux dernières rencontres.
Des joueurs n’ont pas eu le rendement escompté quand d’autres ont tout simplement coulé. On pense notamment à Ramiz Zerrouki, calamiteux dans l’entrejeu, et Saïd Benrahma, qui n’a pas franchement pesé devant en plus d’être dans le collimateur pour son comportement après la partie avec ses stories qui ont laissé transparaître un certain malaise entre les joueurs. Particulièrement entre lui et Youcef Belaïl.
L’attitude, sur et en dehors du terrain, de Benrahma a été jugée comme inappropriée par Petkovic. Et il songe sérieusement à se passer des services du binôme en question, du moins pour le prochain rassemblement en guise de sanction. Quant à Zerrouki, il n’a pas pu se montrer à son avantage. Sa place serait même menacée avec le possible retour d’Ismaël Bennacer mais aussi Adem Zorgane. Yacine Titraoui pourrait, lui aussi, intégrer les plans de Petkovic.
Des retours attendus
Aussi, on apprend que Mohamed Amine Tougaï devrait faire un crochet par le banc. Surtout avec le replacement de Ramy Bensebaïni dans l’axe central. Même si Aït-Nouri (blessé et absent pour 5 semaines) est incertain, Jaouen Hadjam pourra tenir sa place à gauche. Mehdi Dorval serait, pour sa part, une option pour renforcer le secteur des latéraux. Surtout qu’il peut jouer sur les deux côtés.
Devant, Mahrez peut voir Petkovic essayer Hadj Moussa, Kebbal, voire Bouanani, pour voir ce que ça donne. Et le fait d’avoir l’opportunité d’assurer la qualification dès le premier match contre les Somaliens donnera l’opportunité de faire éventuellement tourner lors du match Algérie – Ouganda pour clôturer la campagne de qualification. Clairement, le successeur de Djamel Belmadi doit prêter une oreille attentive aux critiques car elles sont fondées pour certains aspects. Ce n’est pas une immixtion dans les prérogatives. C’est plutôt une manière de rappeler que les fondations sont fragiles.
M.T.
