Libre depuis la fin de son contrat avec le FC Metz en juin dernier, Alexandre Oukidja n’en a pas fini avec le football. À 37 ans, l’expérimenté gardien algérien espère un dernier baroud d’honneur avec les Fennecs, avec en ligne de mire la CAN 2025 au Maroc et la Coupe du monde 2026.
Dans un entretien accordé au site officiel de l’UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels), où il s’entraîne actuellement avec le groupe des joueurs sans contrat, Oukidja affiche une motivation intacte : « Je cherche un club qui m’assurera du temps de jeu régulier. À mon âge, je ne veux pas être un gardien remplaçant. Je me prépare à relever deux grands défis avec l’Algérie : la CAN en décembre et le Mondial en juin. Pour cela, je dois réaliser une grande saison. Je prends mes responsabilités et je ferai tout pour atteindre mes objectifs. » S’il n’a jamais été titulaire indiscutable avec la sélection (seulement 7 capes entre 2018 et 2024), l’ancien Messin garde un souvenir fort de son passage en Vert, notamment du titre continental décroché en 2019 sous Djamel Belmadi, qu’il avait vécue depuis le banc :
Alors qu’il avait annoncé sa retraite internationale en juin 2023, Oukidja avait surpris en revenant sur sa décision, acceptant une convocation de Vladimir Petkovic un an plus tard, en juin 2024, pour être le troisième gardien face à la Guinée équatoriale (0-0). Une preuve de son attachement à la sélection, mais aussi de sa volonté de se relancer. S’il reste sans club à ce jour, l’horizon semble toutefois moins bouché qu’il n’y paraît. La hiérarchie des gardiens algériens n’est pas figée : Alexis Guendouz (Persepolis), qui vient de quitter l’Iran ; Anthony Mandrea (Caen), relégué en National (D3 française) et Oussama Benbot (USM Alger), encore inexpérimenté au niveau international. Avant de rêver d’un retour en sélection, Oukidja devra d’abord retrouver un club. Une condition indispensable pour convaincre Petkovic de l’intégrer dans la rotation. Son expérience, sa connaissance du groupe et son état d’esprit pourraient jouer en sa faveur… à condition de vite rebondir.
