18 octobre 2025

Un malaise palpable dans le vestiaire

 Le NAHD traverse une période délicate sur le plan financier. Malgré un début de saison encourageant sur le terrain, les problèmes économiques du club risquent de tout compromettre. Les joueurs, qui avaient perçu deux mois de salaires, attendent désormais le troisième, et la situation commence à peser sur le moral du groupe.

L’atmosphère au sein du groupe n’est plus aussi sereine qu’auparavant. Si les coéquipiers du capitaine Ouassini continuent à se battre sur le terrain, la tension liée aux retards de paiement devient de plus en plus perceptible. La motivation, élément clé du bon rendement d’une équipe, pourrait s’éroder si rien n’est fait rapidement.

Pour rappel, le NAHD occupe actuellement la quatrième place du classement avec 9 points, à seulement une longueur du duo de tête, le RCK et l’ASMO. Un parcours honorable qui prouve que le staff et les joueurs font preuve de sérieux et de professionnalisme, malgré un environnement de plus en plus hostile sur le plan financier.

Un club historique abandonné à son sort

Ce qui choque le plus dans cette situation, c’est qu’un club aussi prestigieux que le Nasria, symbole du football algérien et formateur de générations de talents, se retrouve sans sponsor-maillot ni soutien financier solide. Aucune entreprise publique ni privée n’a pour l’instant daigné s’associer à l’image du club. Un constat amer pour une institution qui a marqué l’histoire du football national. Le NAHD, malgré son aura et sa base populaire fidèle, peine à attirer les partenaires économiques nécessaires à son bon fonctionnement.

L’accession passe par la stabilité financière

Dans le football moderne, les ambitions sportives ne peuvent se concrétiser sans moyens financiers. L’adage est bien connu, «l’argent est le nerf de la guerre», et cela se vérifie plus que jamais dans le cas du NAHD. L’accession en Ligue 1, objectif avoué de cette saison, ne se joue pas uniquement sur le terrain. Elle nécessite des ressources pour assurer la régularité des salaires, la logistique des déplacements, les équipements et la sérénité du groupe. Se contenter de promesses ne suffira pas. Il faut des actes, des engagements concrets, et surtout une prise de conscience collective de l’importance de préserver un patrimoine sportif national. Les autorités locales, qui avaient permis le démarrage de la saison en débloquant une aide initiale, doivent désormais redoubler d’efforts pour éviter que la situation ne s’enlise. L’appel est clair : il faut mobiliser des fonds, convaincre des partenaires et soutenir durablement le club.

Sans une intervention rapide, le risque est grand de voir la belle dynamique sportive du début de saison s’effriter et, avec elle, les espoirs de toute une communauté de supporters.

Un cri d’alarme avant qu’il ne soit trop tard

Le NAHD ne mérite pas de sombrer dans l’indifférence. Ce club, qui a longtemps fait la fierté de la capitale et de tout le pays, a besoin d’un nouveau souffle. Ses dirigeants, le staff, les joueurs et les fans continuent d’y croire, mais la survie du projet sportif passe par une urgence financière qu’il ne faut plus ignorer. Les prochaines semaines seront décisives : soit la Nasria reçoit le soutien nécessaire pour poursuivre sa marche vers le haut du tableau, soit elle risque de replonger dans les difficultés qui l’ont tant freinée ces dernières années. C’est à s’interroger : où sont ceux qui disaient : «Qu’il parte (allusion faite à l’ex-président, Bachir Zmirli), il y a des hommes qui peuvent porter le NAHD à bout de bras » ? Ils sont où ces hommes qui peuvent porter le NAHD ? Pour l’instant les supporters (les vrais) du NAHD ne voient personne.

O.Y.

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